Restaurer l’autorité de l’état.
Les Français sont inquiets. Les risques sont très élevés. En interne, la délinquance et la criminalité augmentent de manière significative dans des territoires jusque-là peu concerné : France périphérique et communes périurbaines proches des Métropoles avec une croissance rapide de la population. La peste urbaine des trafics de drogue y est désormais présente. La France entière est touchée. En 2023, la plus grosse augmentation de la délinquance concerne les violences sexuelles (7%). Pour les homicides, c’est 6%. On dit beaucoup, on lit aussi que beaucoup des difficultés actuelles sont liées au manque d’autorité à tous les niveaux. L’implantation de nouvelles gendarmeries s’inscrit dans ce cadre. 3500 gendarmeries en France, 500 supprimées en 2016, 238 crées en 2024. Le 2/10/ 2023, le président de la République annonce la création de 238 nouvelles brigades dans 98 départements, 10 en LR, 32 en Occitanie, dont 4 à Toulouse. On est loin de la Guyane : deux brigades fluviales seront créées, sur le Maroni et l’Oyapok. 3 sont dans l'Hérault : Vias, Pignan et Ganges (brigade mobile). Elles viendront renforcer les 38 brigades. Voici les critères de choix des communes: densité de la population, besoins en termes de sécurité publique, statistiques de la criminalité et de la délinquance, ainsi que les ressources disponible pour assurer une couverture adéquate du territoire, l’accessibilité, la proximité des autres services d’urgence. La presse locale ne parle pour l’essentiel que de ce qui se passe à proximité. Pourtant, C’est l’affaire d’abord de l’état. Macron affirme : « adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance.". Il s’agit de "recueillir des plaintes, simplifier des procédures pour les particuliers, pour les associations, pour les élus et pour les entreprises [...] Les gens ont besoin de votre présence parce qu'elle rassure, parce qu'elle dissuade et parce qu'elle accompagne". Mieux protéger les citoyens et les élus, c’est mieux connaître ce qui se passe à la base. On se rapproche du maillage administratif, des communes et des départements. La proximité doit permettre de restaurer l’autorité de l’état régalien sur des territoires trop négligés, Pourquoi ce renforcement Pourquoi ces communes et pas les autres ? Des élus qui savent se faire entendre et monter de bons dossiers ? Sur ces communes, La montée de la délinquance est forte, les féminicides progressent, souvent en relation avec les réseaux la drogue. Tous ces éléments provoquent la montée des craintes et des mécontentements. La sécurité des habitants inquiète. On n’est pas loin du célèbre de « La France a peur » de Roger Gicquel du journal télévisé de TF1 (18 février 1976. Aujourd’hui, les peurs viennent de l’intérieur du pays et de la conjoncture internationale anxiogène. C’est 1956 avec la crise entre l’URSS et les Etats Unis à propos de Cuba ? Kroutchew et Kennedy avaient pu et su régler ces tensions politiquement. Avec Poutine et Trump, que pourrait-il se passer ? Pour améliorer la sécurité et la tranquillité des Français, Il faut assurer la collecte et la remontée des informations sur les difficultés rencontrées par les populations locales …Les forces de l’ordre doivent être présentes partout. L’autorité de l’état devrait mieux assurer la tranquillité de ces territoires. Que fait le service du plan que dirige, paraît-il, François Bayrou ?