On dit
Il se dit que les universités Françaises, celle de Montpellier en particulier brillent de tous leurs feux
En août 2022, comme les autres universités française, sauf Paris-Saclay, Montpellier a beaucoup de mal à exister dans le classement mondial de Shanghai. Ce classement qui ressemble à un challenge est le plus suivi dans le monde, malgré ses limites et les critiques que l’on peut lui faire.
L’Université de Montpellier (quelle université ?) se classe 181edans le groupe des 151/200 du classement général de Shanghai mais 3e tout de même dans le monde en écologie. Troisième université mondiale en écologie, 17ème en agriculture, 35ème en biotechnologies, 45ème en ressources en eau, 47ème en géographie, 49ème en sciences de l’alimentation. Elle est 8e en France, ce qui est cohérent avec la taille de la métropole. . Strasbourg, Grenoble, Aix en Provence par exemple. Aix-Marseille Université, l’Université Grenoble Alpes, l’Université de Strasbourg sont toutes trois dans le groupe (101-150). Montpellier est dans le groupe qui suit. Pour être tout à fait honnête, voire se faire plaisir, on peut dire que Montpellier se classe avant des villes plus importantes comme Lyon –I, Toulouse-III-Paul Sabatier, Bordeaux et Université de Lorraine (201-300). Beaucoup plus loin viennent Lille (300-400e) et Créteil (801-900e)…
Une chasse gardée anglo-saxonne.
Ce classement publié chaque année concerne que les 1 000 meilleurs établissements au regard de six critères. Voici les plus importants : prix Nobel ou médaille Field des chercheurs et des étudiants, notoriété des chercheurs (nombre d’articles publiés dans des revues reconnues au plan international)… Sur les 20 universités classées en tête, 15 sont américaines. Seule la grande Bretagne prend trois places (Oxford 7e, Cambridge 4e, University collège Londres 18e. Suisse une (Ecole polytechnique fédérale Zurick).et la France un seul, Saclay qui se classe 16e.
La recherche, c’est d’abord et surtout le monde anglo-saxon. Naturellement et parfois avec raison, les chercheurs français contestent fortement les critères retenus
Pourquoi donc les universités et les grandes écoles contestent-elles ce classement ? D’abord parce qu’il ne leur donne pas au niveau international le rang qu’ils estiment mériter. C’est aussi parce que leurs établissements, à quelques exceptions près, n’en tirent pas une image assez attractive pour attirer les meilleurs étudiants et les enseignants les plus réputés. Ils considèrent que d’autres critères que celui de la qualité et de la notoriété de la recherche est trop restrictif. En Europe, l’accent est plus fréquemment mis sur la qualité de la transmission des connaissances, de l’enseignement et de la formation à la recherche des enseignants. D’autres classements existent, et il faudra en parler (Centre for World University Rankings. Reuters…)